Hi Chiki

Curieuse, j'ai suivi ton lien et je découvre ton blog. J'ai commencé avec ton article sur les règles (au p'tit déj, le mélange est assez curieux). Failli répondre mais me suis dis que bon, là mémère faut réviser ton vocabulaire et faire un up date !

J'allais partir sans rien dire mais je pars du principe que quand j'entre quelque part, un bonjour ne m'écorchera pas le bec de lièvre.

Et je tombe sur ce dessin. Qui m'interpelle. Tristement.

Merde ! on en est encore là !
Bon, attention hein... ce n'est pas une découverte mais le constat désabusé qu'un demi siècle plus tard on en soit toujours au même point. J'ai beau avoir 63 balais, je ne m'y fais pas et je ne m'y ferais jamais !

Y a un truc que je ne m'explique toujours pas : alors que chacun revendique la tolérance pour ce qu'il est et qui il est, celui-là même fustige quiconque n'est pas comme lui.
On ne peut pas exiger d'autrui de la tolérance si on en n'a même pas un échantillon sur soi.

Lors de discussions sur ce sujet, il me fut répondu "On ne vit pas dans un monde de bisounours". Massue l'argument ! Je ne suis pas naïve, peut-être encore un chouïa utopique en me disant que l'intelligence étant la chose la mieux répartie...
Mais nan ! J'déconne ! J'en ai toujours pas trouvé la preuve !

Et ce qui me fout les jetons c'est que j'ai la fâcheuse impression que ce ne sera ni pour demain, ni pour après demain...
Et je crois qu'au fond, je m'en fous ! Égoïstement, je m'applique la même règle (on y revient !) depuis près de six décennies : j'accepte tout le monde dès lors où personne m'emmerde et je fais le tri.
C'est simpliste, je te l'accorde mais efficace, au final.

Pour ce premier passage, je m'arrête là, non sans citer Pierre Desproges : "L'ouverture d'esprit n'est pas une fracture du crâne !".

Bisous