• Ce que je définis comme le sentiment d'atonie, c'est de ne rien ressentir, comme une pelure, une enveloppe vide. Quand les émotions déchirent et qu'il faut éteindre ce feu qui est dans le cœur sous peine d'être dévorée par un maelström de vide.

    Le texte qui suit s'appliquait à moi durant tous ces jours sans vie, gris, mornes, fades, où chaque battement de cœur était une souffrance, chaque respiration un supplice et chaque geste un effort surhumain. A ces jours où je ne pouvais plus sourire sans avoir l'impression de me cacher derrière un horrible masque d'argile... Ces jours où je ne parlais plus. Lorsque le cœur explose de douleur dans la poitrine et que personne ne voit rien... Parce que l'humain est aveugle.

     

    Lire la suite...


    2 commentaires
  • Tiens bon jusqu'à demain
    Et encore de là jusqu'au jour suivant
    Jusqu'au jour suivant
    Jusqu'au jour suivant
    Ne jamais lâcher
    Jamais
    Même si au fond on sait même plus
    Pourquoi on se bat
    On a envie de laisser tomber
    Mais si on lâche et qu'on se laisse sombrer
    Alors
    ...

    Le monde aura gagné et nous, on aura perdu.
    Perdu pas la vie, mais tout comme
    Perdu l'espoir, l'envie
    Ne jamais perdre sa volonté
    D'exister
    De vivre
    De s'en sortir
    Vivre
    Ne pas se laisser bouffer.
    Ne jamais lâcher.
    Tiens bon jusqu'à demain.

    Chiki                

    oui c'est moi qui ai pondu ceci on ne se moque pas!


    votre commentaire
  • Pour moi la vie est un apprentissage. Elle a bien des choses à nous apprendre et voilà ce qu'elle m'a appris, à moi.

    La seule à pouvoir me rabaisser, c'est moi-même. La seule à pouvoir me réduire à néant et en poussière c'est moi-même. La seule à pouvoir m'effrayer, c'est encore moi-même. La seule à pouvoir me détester, et que ça aie une influence, c'est aussi moi-même.

    Je suis la seule qui soit apte à me nulliser et à me moins-que-rieniser, je suis la seule qui puisse me juger moi-même parce que je suis la seule à totalement me connaître et à pouvoir expliquer mes actes et penser et donc dire s'ils sont bons ou mauvais, donc je suis la seule à pouvoir me décréter bonne ou mauvaise.

    En gros, je suis la seule et unique à pouvoir me blesser et me faire du mal... Donc je suis le seul ennemi contre lequel j'ai besoin d'être protégée. Je suis le plus grand danger qui me menace, je suis le plus grand fléau susceptible de me détruire.

    Le fil de ma réflexion était compliqué aujourd'hui.


    votre commentaire
  • Aujourd'hui tout le monde veut tout classer, tout mettre dans des cases /j'ai moi-même eu affaire à de très beaux spécimens de gens qui voulaient classer jusqu'à tes étrons, oui cela existe/, mettre une étiquette sur tous ceux qu'ils croisent pour les rentrer de force dans un tiroir et la plupart du temps en se basant sur un facteur à la noix comme par exemple: hm, tu as les cheveux manifestement teints en noir TU ES DONC UN GROS MÉCHANT PAS BEAU MÉTALLEUX MOUAHAHA JE T'AI DÉMASQUÉ MÉCRÉANT -hm j'ai pas du tout la tronche de l'emploi qui va avec la musique que j'écoute en fait... Oui... désolée de vous chagriner...

    Je disais donc, que l'impression que l'on se fait des gens en les voyant pour la première fois l'espace d'un éclair est la plupart du temps archi-méga-supra-fausse. Comment ça pourquoi? Eh bah parce que certains gens de ma classe /à l'instar de mon prof de maths/ croient que je passe mon temps à bosser comme une andouille.

    Bon bref, je parlais de cette catégorie de personne qui veut tout le temps tout classifier. Exemple? EXEMPLE ALLEEEEZ! L'année dernière, j'ai mis en forme une page de bédé pour un concept en cours de travaillage, qui représente le cauchemar récurrent de l'un des personnages. Toujours est-il qu'au milieu de la page, les images du rêve sont coincées dans une énorme tâche noire. Là ma colloc s'approche comme une stalkeuse par derrière sans faire de bruit, se penche voluptueusement par dessus mon épaule et me sort: "ah tu as colorié en noir pour donner un effet comics?"...

    OMEZAÏEUX. Mes pauvres aïeux.

    NON. NON. NON. NON. Outre l'erreur monumentale du CONFONDAGE magistral d'un effet de style qu'on retrouve dans TOUS LES GENRES de bédés et qui est censé plomber l'ambiance, c'est à dire noircir l'espace entre les cases, et d'un genre de bédés américaine, les comics, dont le représentant le plus notable est la lignée Marvel (on connaît tous et on a tous envie de pleurer quand on voit ce que leur a fait le cinéma), qui utilise régulièrement cet effet de style en plus de tout un tas de machins, comme par exemple colorier les bulles, coller des onomatopées inutiles partout pour remplir l'espace vide entre un muscle et le bord de la case, etc. Je disais donc qu'OUTRE cette lamentable bourde, ça m'a énervée le fait que par la même elle essaie de me coller dans une case. Parce que ça correspondait même pas avec ce que j'avais fait en plus... je mettrai la page, comme ça vous pourrez juger.

    Oui, essaie, parce que je l'ai renvoyée bouler assez vertement /puis on s'est engueulées comme des savates pendant une plombe, mais je m'éloigne du sujet/. Bref, ce que je disais à propos des cases, c'est que je déteste plus que tout qu'on essaie de me ranger dans une catégorie de gens qui font tous plus ou moins la même chose. Oui parce que pour en revenir aux Marvels, vous avez déjà regardé les comics originaux? On dirait qu'ils ont tous été dessinés par la même personne (enfin c'est peut-être le cas, je me suis pas renseignée, mais ça m'étonnerait beaucoup)- même un meilleur exemple, les mangas: le Japon, pays magnifique où y'a tout le monde qui dessine pareil. Non attends presque.

    Toujours est-il qu'à propos des cases dans lesquelles on essaie de nous coller tout le temps à répétition, je trouve ça assez insoutenable, comme si on était des cubes des ronds et des triangles à ranger dans un plateau de jeu -vous essayeriez de faire rentrer le triangle dans le trou en forme de cube? NOP!

    Et pourtant c'est exactement ce que CERTAIIIIINS (et certaines je ne vise personne suivez mon doigts vengeur) font TOUT LE TEMPS. Exemple? Exemple! On vous classe selon le type de musique que vous écoutez. Ok, si tu veux... nez en moins, les goûts changent, du genre je suis passée de la variété au métal donc j'ai changé de forme, MOUAHAHA JE SUIS DIABOLIQUE, je suis passée de triangle à hexagone, de plus, imaginez ceux qui sont à la fois triangle et hexagone!

    Comment ça, ça existe pas?

    En matière de musique, si. Comme pour tout. On ne peut pas classifier les gens comme on classe les livres dans une bibliothèque, parce que les gens changent tout le temps, et un classement qu'il faut remettre à jour toutes les 10 minutes parce qu'il est plus à jour... bah... ça sert à rien, mais genre... totalement. Un classement qui comporte 7 à 8 milliards de catégories (une pour chaque personne) ça sert à rien non plus, autant tout laisser tel quel.

    Parce qu'en fait, si on réfléchit, chacun est unique, il n'y a pas deux personnes pareilles dans le monde entier alors comment les trier? Et surtout, pourquoi?

    Pourquoi les gens veulent absolument nous classifier dans en plus des cases débiles qui servent autant à rien que les effets de mode?! Si quelqu'un pouvait m'expliquer, ce serait vraiment très mignon de sa part parce que moi je nage dans un océan de perplexité...


    11 commentaires
  • Au fond, qu'est-ce qu'une norme? Pour moi, une norme est un classement.

    Un classement qui te met dans une case à laquelle, du coup, tu corresponds. Jusque là, rien de bien illogique (non mais j'ai pas fini hein), donc je développe un peu: ce qui est "anormal" ne va pas dans la case "normal" hors la case "normal" est celle dans laquelle on retrouve (ô magie) la majorité.

    La norme est un truc fait par un nombre suffisamment grand de personnes pour que ça créé une polémique, normal ou pas normal? Exemple sorti droit de la magie, les nitrates oooh c'est toxique, quel est le seuil supporté par personne, fixons une norme les amis (j'ai pas dit que c'était pas bien). Dans ce cas la norme est une règle, un seuil au delà duquel ça va plus parce que c'est trop gros (ou trop petit, comme ma...)

    La norme peut aussi être un effet de mode. Si je m'habille n'importe comment /comme une savate/ on va me dire haaaan c'est pas normaaaal. Oui et quand je parle de musique avec des individus lambda, qu'on me sort "haaaan Maître Gims il est géniââl tu croâ pas?" et que je réponds "bah non, je déteste le rap et surtout ce type là" (et non pas le rap c'est nul, même si, oui, je l'écris haut et fort, le rap c'est nul à pleurer) l'individu lambda me regarde d'un air terrifié "OMAGAD un extraterrestre fuyez pour vos vies".

    D'ailleurs on me regarde régulièrement comme une extraterrestre, soit-disant je suis pas "normale". Et quand je dis pas normale, c'est vraiment... bah, pas normale. Pas comme tout le monde.

    Bon, sans épiloguer deux plombes, soit fixé le fait que la normalité c'est ce que fait la majorité /ou une très très grosse minorité/, comme par exemple écouter de la musique de merde à fond dans un coin qui résonne en s'en battant les c... des oreilles du voisin (ou de la voisine) qui supporte pas souvent très bien ce genre de traitement; ou porter son futal tellement bas qu'on voit le caleçon à canards (si si, croisé dans mon lycée, le type qui sort son calebard à canards comme si c'était le saint Graal -d'ailleurs, je parlerai de la religion une autre fois)- ou si on est une fille s'habiller comme une prostipathétipute parce que c'est "swaag" comme le soutif push-up (à mort les modes pourraves).

    Moi avec la normalité j'ai un petit problème: je rentre pas dans la case, ça déborde de tous les côtés et j'ai pas l'intention de jouer les contorsionnistes comme je l'ai fait à une époque pour y entrer coûte que coûte, ça m'a rapporté que des emmerdes et des rires gras (de couillons qui se croyaient intelligents derrière moi). Alors voilà, suis-je anormale pour autant?

    Je considère la normalité comme une insulte. Parce qu'aujourd'hui, être normal c'est être un gros mouton qui pue et qui considère tout ce qui lui ressemble pas comme une vieille chiasse dans laquelle il peut impunément shooter.

    Être normal ça veut dire se fondre dans la masse, cacher les couleurs sous du gris pour se camoufler sur le goudron. Et ça c'est nul à chier. On vit dans un monde où de plus en plus de gens sont cons à en pleurer, véhiculent des clichés stupides sur eux-mêmes et sur les autres, où on te juge en fonction de ta tronche sans même te connaître et où pour être accepté par la société t'as besoin des dernières baskets à la mode qui valent leur poids en platine, sinon t'es qu'un gros nul pourri et démodé (un boloss comme disent les kikous).

    Exemple, un jour je vois un statut dans mon fil d'actualité facebook qui disait grosso merdo "je suis triste mais ne me demandez pas pourquoi". Après avoir posté un commentaire demandant (poliment, j'insiste là dessus, vous allez plus tard comprendre pourquoi) la raison d'être de ce statut, j'attends les rageux. Eh ben ça a pas tardé. Un couple de soeurs qui ont 10 ans de plus que moi, connes à en pleurer, qui savent pas écrire une ligne sans faire 37 fautes par mots et qui confondent "con" et "condescendant", qui essaient de me rabaisser en prétendant que j'ignore le sens de la moitié des mots que j'emploie à l'oral TOUS LES JOURS parce qu'ELLES ne savent certainement pas ce que signifient des mots comme, justement, condescendance- qui se permettent de dire que l'enseignement que je reçois ne sert à rien parce que les profs sont inutiles (je parlerai aussi de l'école plus tard, c'est un de mes sujets de ras-le-bol actuels), ce qui dans son cas est certainement vrai... Enfin bref, des catastrophes. J'avais à la fois envie de rire et de pleurer, elles étaient pitoyables, j'en étais atterrée. Quand je pense qu'il existe des gens comme elles, j'ai envie de tout laisser tomber. Non mais quelqu'un faites quelque chose pour elles! Elles font tellement pitié...

    Et ça ce sont des exemples de personnes dites "normales".

    En gros tous ceux qui ont pas peur de s'assumer, de poser les questions qui fâchent, qui ont pas peur de dire toutes les conneries qui leur passent par la tête, sont pas normaux? Être con, c'est ça la norme?

    Ben alors merci, mais très peu pour moi, je ne rentrerai jamais dans cette case, je ne veux pas devenir une abrutie suffisante et méprisante juste à cause d'un effet de mode éphémère.


    20 commentaires


    Suivre le flux RSS des articles de cette rubrique
    Suivre le flux RSS des commentaires de cette rubrique