J'ai dessiné ça en seconde et je ressens encore la pression que j'avais dans la poitrine, en regardant ce que je faisais. De l'obscurité partout, des trucs sombres, mais encore et surtout, la trouille de ne jamais en sortir. Alors j'attends en montrant mon dos au dehors comme s'il était plus solide que mon ventre, comme si ma colonne vertébrale pouvait arrêter plus de choses que ma peau. Comme si le monde était une menace que je guette anxieusement dans ma cécité, les yeux écarquillés, les oreilles grandes ouvertes, en cherchant chaque changement d'atmosphère, chaque mouvement d'air pour essayer de prévoir la menace, au moins pour essayer de m'en protéger à défaut de pouvoir le faire.

Ceci est une petite page de BD (bravo personne n'est aussi miro que moi pour arriver à pas voir quand même) faite sur mon coin de table en philo suite aux attentats de janvier dernier, je l'ai retrouvée et ça m'a faite sourire donc je l'ai laissée telle quelle, en tombant là-dessus j'ai eu envie de le partager.

Parce que non, j'ai pas gardé mon "yé souis Charlie" pendant six mois et je vais pas m'amuser à vous faire un  de ces interminables speechs dont j'ai le secret sur la liberté d'expression, j'ai récupéré le truc et comme je ne respecte rien que j'ai tendance à tout tourner en dérision, j'ai osé pondre ceci. En espérant que vous rirez autant en le lisant que moi j'ai ri en le faisant.

Très très classe, j'étais partie un peu dans mon trip mécha. Du coup, voilà le... résultat... bizarre... de ce que mon cerveau avait pondu (c'est un A5 en théorie).

Encore la mort...

Immortalité, vie, mort... Que restera-t-il de nous dans un millier d'années? Nos os blanchis seront-ils exposés aux yeux de tous dans un quelconque musée? Ou reposeront-ils à jamais sous les sables d'un antique désert? ...

Les toilettes sont depuis plusieurs années mon sanctuaire absolu, l'endroit où personne m'embête, où je me réfugie pour pleurer ou réfléchir...

Dans les abysses, loin d'ici, de toute terre, de toute vie... Profondément immergés sous des tonnes d'eau, les anciens dieux attendent. Ils attendent que l'on les retrouve et que l'on les libère de cette prison pour s'enfuir.

Encore le contraste grand-petit... Un thème récurrent...

Des haches pour tuer des gens mouahaha c'est rigolo /je suis pas un psychopathe/

Le reste c'est juste pour faire jouli :p

C'est un personnage que j'ai utilisé dans une histoire et auquel je m'étais un peu attachée donc je l'ai dessinée ^^ voilà voilà

La tresse symbolise les mauvaises expériences que j'ai envie de jeter aux orties, d'oublier.

Selon moi le parfait mélange entre ange et démon. 

Je savais pas faire les visages, donc voilà pourquoi comment cette énorme... pince. Puis j'aime bien les robotiques à dessiner c'est rigolo. Voilou. 

No comment. Voilà.