• Même si la photo est assez pourrie, voici un dessin, que après l'avoir fini j'étais trop fière de moi, je me sentais plus péter. D'ailleurs, j'en suis toujours aussi fière de ce dessin, je le trouve encore putain de badass alors qu'il date de plus d'un an... Quand même, j'ai l'impression d'être dieu là. Dès que je le pourrai je mettrai une meilleure photo, promis! *o*

    Voilà, le genre de moment où je viens de finir ce genre de truc, je suis trop fière de moi et même, je m'aime. u.u


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  • Bah, tous les livres d'or que j'ai signés n'ont pas cette petite chose, mais voici une signa à moi, avec mon blob de compagnie dessus. u.u oui, je suis fière de moi.

    Ma signa'

    Police: Grilled Cheese BTN Toasted

     


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  • Sans commentaires. Juste, j'aime vraiment bien m'amuser à faire ce genre de trucs. u.u


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  • Voilà une nouvelle écrite pour le concours de Juliiette. C'est assez court parce qu'en fait, j'ai improvisé un truc dans les commentaires. Il y a aussi probablement quelques maladresses, mais j'aime quand même bien ces quelques lignes... PS: je suis arrivée premier avec ça! 8D I'm happy

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  • Voilà, aujourd'hui, je vous livre le fond de ma pensée. En vérité, le titre "grosse philo" du menu de gauche ici c'est pour rigoler, je vous livre juste mes réflexions, de là à dire que c'est de la philo, il y a une marge (une GROSSE marge u.u)...

    Bref, voilà, je viens de lire le dernier Bout d'histoire publié par Gaellah et putain, ça m'a rejetée en bloc. Je pense que si vous, vous y allez, ça vous fera certainement pas la même chose.

    J'explique déjà en gros, ce qu'il s'est passé. Je commence à lire, et là, je remarque que quelque chose bloque. D'habitude, quand je lis, je m'infiltre au bout de quelques lignes dans l'histoire: les images se dessinent dans ma tête, les personnages ont des voix différentes, les paysages et les scènes défilent devant mes yeux comme si je regardais un film. J'aime lire parce que ça me permet vraiment de me barrer de la réalité pour quelques heures, j'entends plus ce qu'il se passe autour de moi, le monde extérieur ne me concerne plus, il n'y a plus que le livre.

    C'est également ce qu'il se passe quand je lis un texte pas top mal foutu écrit par quelqu'un d'Eklablog. Comme j'aime bien ce qu'écrit Gaellah, j'y vais assez souvent voir ce que je n'ai pas encore lu. Là, j'arrive et je checke les nouveaux articles (truc que j'avais pas fait depuis un moment), j'en vois un et je me dis "banco, çui-là il est pour moi!" (oui, je raconte un peu ma vie, mais je suis choquée alors écoutez-moi divaguer cinq minutes, merde) et je clique, je commence à lire... et là! Oh putain!

    Je me suis fait quasi-littéralement bouter hors du truc par le personnage! Non mais attendez avant de me dire que je suis dingue (oui ok, je suis dingue mais là ça n'a rien à voir!), comment dire que le personnage m'a littéralement empêchée de rentrer dans le texte! Je lisais, et rien ne se formait dans ma tête, quoi. Genre, j'arriverais à imaginer plus de trucs en lisant un article de journal sur la fabrication des chipolatas. Donc là, je pense vraiment que c'est moi le problème. D'habitude, ça ne me fait jamais ça, là, ça m'a tellement choquée que j'ai déjà laissé une putain de disserte en commentaire. Outre le sentiment de frustration qui résulte de cela, je me suis quand même demandé qu'est-ce qui avait bien pu se passer?!

    Donc, lisez le texte avant de lire la suite de ce paragraphe qui est un putain de spoiler sinon reprenez au paragraphe suivant. Donc, nous avons ce personnage qui a des problèmes dans son couple, et qui est furax parce que son ex a coupé les ponts. A grand coups de tronçonneuse pendant qu'on y est.

    Et je pense que c'est ce sentiment de colère ressenti par le personnage qui m'a empêchée de m'infiltrer. Je m'explique: c'est mon mécanisme de défense qui m'a empêchée de rentrer pour m'empêcher de ressentir la colère du personnage. Parce que moi j'ai un truc avec les colères, y compris les miennes, c'est qu'elles me foutent la trouille.

    Ok l'article est déjà un peu long, et c'est pas encore fini là, je dirais même qu'on va rentrer dans le vif du sujet... Déjà je me rappelle que, petite, quand quelqu'un se fâchait et que j'étais dans le secteur, j'allais me planquer. J'ai vraiment une peur panique des colères, encore plus quand je ne comprends pas pourquoi elles sont là, et encore plus avec mes colères à moi. Oui parce que ça m'arrive de me fâcher à moi aussi, hein. Sur ce point-là je suis à peu près normale.

    Mais en fait, ce qu'il se passe c'est que quand il y a quelqu'un d'en colère près de moi, il y a un truc qui se verrouille dans ma tête.Je suis hypersensible aux colères des autres, c'est mon réflexe de sécurité qui veut ça, parfois même, j'ai tendance à exagérer les trucs que je perçois de l'extérieur et je me verrouille alors que c'est pas la peine. Ce qui se ferme, dans ma tête, c'est un clapet en quelque sorte, qui retient ce qui fait que je suis capable de me mesurer déjà, sûrement d'autres trucs aussi mais je ne suis pas exactement capable d'expliquer quoi, l'empathie peut-être. Je sais juste que quand je suis en colère, ça se verrouille aussi, et c'est pour ça qu'après une dispute, quand je commence à me calmer, j'ai toujours tendance à vouloir "effacer" ce qu'il s'est passé, tout simplement parce que je ne me reconnais pas dans ce que j'ai pu dire ou faire.

    Ça m'est arrivé de coller des baffes sous le coup de la colère, de pas du tout comprendre ce que je venais de faire, et de me mettre à paniquer et à faire n'importe quoi, mais réellement, genre m'enfuir en courant ou me mettre à chialer, parce que je venais de m'énerver trop fort, et qu'après en retombant dans ma tête ça s'était débloqué et que je réalisais que je venais de faire un truc qui était pas moi, et que du coup je n'étais pas capable de me l'expliquer.

    J'ai extrêmement peur des colères en fait, parce qu'elles me font faire des trucs dans lesquels je ne me vois vraiment pas. Quand je dis qu'il ne faut pas m'énerver c'est vrai, parce que je deviens quelqu'un d'autre, quelqu'un qui est capable d'utiliser tout et n'importe quoi pour blesser la personne en face, quelqu'un qui est capable d'aller décoller des tartes à des personnes que j'adore. C'est pas quelqu'un que je surkiffe, mais une fois ma cousine m'a énervée, elle a sorti le mot de trop, elle s'est retrouvée par terre avec moi qui la bourrais de coups de poing, et j'avais douze ans. En y repensant, je me dis mais putain, qu'est-ce qui s'est passé dans ma tête pour que je décide de la réduire en bouillie là, sur-le-champ? J'ai bien ma petite idée des raisons logiques mais sur le coup je voulais juste la défoncer, qu'elle ferme sa gueule.

    La colère des autres me fait aussi très peur, même celle de personnages fictifs. Après, quand tu vis dans le vrai monde (comme tous les gens, quoi) tu apprends vite à masquer la trouille que tu as face à quelqu'un en colère. Quand cette colère n'est pas dirigée contre moi, ça va, je peux juguler le réflexe qui consiste à me mettre en colère aussi pour gueuler plus fort que le mec en face et le faire taire pour que ça s'arrête... Dans ces cas-là, ça me fait encore plus peur parce que j'ai aussi peur de m'énerver moi-même après la personne -qui accessoirement m'a rien fait à moi- mais j'arrive à masquer cette trouille pour essayer de calmer l'autre. Mais quand c'est contre moi qu'est dirigée la colère, c'est un réflexe automatique de me mettre en mode "meuf qui réfléchit plus" (parce que c'est un peu ça, j'arrête de réfléchir quand je m'énerve donc je fais vraiment n'importe quoi) et de vouloir toujours gueuler plus fort que l'autre, et avoir raison. Sauf qu'après, je me reconnais plus. A me demander "j'ai vraiment fait cette merde?! " ...

    Ici pour en revenir au texte de Gaellah, c'est un mécanisme de défense qui s'est enclenché dans mon cerveau et... putain... ça m'a vraiment fait un choc. J'ai déjà eu des mouvements de recul en lisant, quand les personnages se foutent en rogne, parce que ça me foutait les nerfs, donc il fallait que je "sorte" du bouquin cinq minutes le temps de me calmer, mais jamais à ce point, là, j'ai carrément pas pu entrer du tout.

    Je sais que parfois je m'énerve sans même comprendre pourquoi après des gens qui ont rien fait et je peux très facilement les blesser quand je suis dans cet état-là et que je ne me contrôle plus. Je pense que cette peur de la colère est liée à ma volonté de garder tous mes problèmes pour moi en espérant que le temps les enfouira et que je les oublierai; ou de les régler moi-même -mes colères subites passent en cinq minutes en plus, je les pense surtout dues à des trop-pleins de stress et de problèmes enterrés en moi, à la fin ça fait effet bouchon-de-champagne et j'envoie chier ma sœur, ma mère ou n'importe qui qui a eu le malheur de me parler à ce moment-là. En général, autrement, ça passe tout seul.

    Et ce sont des moments où je ne me reconnais vraiment pas. Je ne m'en rappelle jamais bien précisément, ni de ce que je dis, ni de ce que je fais, quand je suis en colère je sais juste que je fais n'importe quoi, comme si j'étais quelqu'un d'autre. Ça m'inquiète pas mal, je dois dire... J'ai vraiment l'impression d'avoir un problème là-dessus.

    Je le dis là parce que ça m'a pas l'air super-grave, d'autant que je passe mon temps à blaguer sur ma prétendue schizophrénie (en vrai, je suis pas schizophrène, ou alors je suis pas au courant) comme sur ma prétendue paire de testiboules (imaginaires, bien sûr, les testiboules) ou comme sur ma capacité à être tout un tas de trucs random en même temps. Mais là c'est différent, c'est comme pour le comportement que j'adopte IRL et sur Internet, c'est vraiment sérieux. Quand je suis en colère, je me souviens plus bien de ce que je fais, juste que je me suis énervée et après qui, donc en gros auprès de qui je suis censée m'excuser. En général, je me rappelle aussi du sujet de la dispute, mais ni réellement de ce que j'ai dit, ni de ce qu'on m'a répondu, ni de comment ça s'est conclu...
    Je me reconnais vraiment pas dans les conversations incendiaires que je relis, dans les engueulades qu'on peut me reprocher. Je me dis putain, c'est moi ça?!  et oui, c'est bien moi.. Ca me fait vraiment, vraiment peur. Voilà, c'était l'une de mes grandes trouilles. Je veux dire les vraies trouilles, pas un truc à la con comme les zombies ou les frelons...

    J'ai pas mis ça dans la rubrique de racontage de vie mais ici parce que ce que je dis là c'est le résultat d'une vraie réflexion, comme l'article que j'avais posté sur le suicide. Alors soit, c'est un peu décousu mais j'ai essayé de ranger un peu...

    Voilà. Vous en pensez quoi vous?


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